Bref, vous êtes dans le camp de ceux qui ont envie d’agir ou dans celui de ceux qui regardent ailleurs ? Nous, vous l’avez compris, on a choisi notre camp… celui de ceux qui ont envie d’agir.
Or, si nous sommes nombreux à en avoir une idée relativement précise, il n’est pas inutile d’en rappeler les contours.
Communication responsable, mais à tout point de vue
La communication est dite responsable, si elle répond à des critères éthiques, sociaux et environnementaux. Cela signifie qu’elle doit veiller à adopter des pratiques éthiques en matière de publicité et de marketing, à promouvoir des messages non discriminants et à utiliser des moyens de communication respectueux de l’environnement (aux impacts limités).
Éthique
La communication ne peut être responsable que si l’entreprise qui la porte agit en toute transparence. Il est en effet important de communiquer de manière honnête et sincère avec ses parties prenantes en mettant en avant les actions positives tout en reconnaissant ses faiblesses. La question du greenwashing se pose car rien n’est plus préjudiciable que de construire un discours sur du sable.
Sociale
La communication veille à exclure des discours qu’elle transmet toute discrimination, quelle qu’en soit la nature. Cela s’applique aux messages. Cela s’applique également au support choisi. On pense ici à l’accessibilité, plus particulièrement à celle des sites web, des sites mobile ou des applications. C’est une donnée à prendre en compte dès le départ avec des implications sur la construction du site, sur la structuration des pages (titres/sous-titres/texte courant/légendes…) et sur le nommage des balises (de toutes les balises).
Environnementale
Ici, il est question de contrôler ses impacts, notamment son impact carbone. En effet, il serait illusoire de chercher à l’effacer. Un site, même minuscule, a un impact carbone dès lors qu’il est hébergé. Mais des solutions existent pour le minimiser. Qu’elles soient directes ou indirectes. Directes en limitant par exemple les fonctionnalités ou les médias gourmands en énergie. Indirectes en organisant la production pour qu’elle soit elle-même la plus efficiente possible.
Engagement et modes de gouvernance
La communication responsable vise à favoriser l’engagement des parties prenantes de l’entreprise, en les impliquant dans les choix stratégiques et en les informant régulièrement des avancées de l’entreprise. Son rôle va même jusqu’à valoriser des modes de gouvernances coopératifs. On traite alors des sujets liés à la marque employeur. Et c’est bien normal tant communication responsable et marque employeur sont désormais indissociables.
Le greenwashing : ce n’est pas de la communication responsable
La communication responsable doit se garder de tout greenwashing. Il est donc impératif de communiquer avec sincérité sans chercher à embellir la réalité. Cela pose, entre autres, la question du choix de ses interlocuteurs. Est-ce qu’une agence dite de communication responsable peut communiquer pour de gros pollueurs. Si le donneur d’ordre ne mène aucune action, pour nous, la réponse est non. S’il s’est engagé sur une voie vertueuse, la réponse est oui. La responsabilité de l’agence est donc totalement engagée.
Dès lors que l’on aborde le sujet du greenwashing, il est légitime de se poser la question du rôle d’une agence de communication responsable. La question n’est pas simple mais elle est passionnante.
Rendez-vous pour tenter d’en définir les contours lors d’un prochain article en attendant, vous pouvez nous suivre sur LinkedIn afin d’en est tenu au courant.